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48 heures d'action


Connaissez-vous le film Hours ? Il est offert pour les abonnés de Super Écran depuis quelques temps et il est sorti en 2013 dans les salles de cinéma. C’est un thriller américain réalisé et scénarisé par Eric Heisserer et mettant en vedette le défunt Paul Walker dans le rôle de Nolan. J’ai bien apprécié ce film malgré ses quelques défauts. Je commencerai par faire un court résumé et ensuite je donnerai mon opinion sur l’histoire, les personnages, les lieux et la chronologie.

Nolan et sa femme Abigail se rendent à l’hôpital de La Nouvelle-Orléans. Ils vont enfin être parents. Malheur. Abigail meurt lors de son accouchement. Elle laisse son mari seul pour s’occuper de leur nouvelle petite fille qui doit rester dans un incubateur de vingt-quatre heures à une semaine. Au moment même, l’ouragan Katrina fait rage à l’extérieur et l’hôpital doit être évacué. Nolan ne veut pas que son enfant meure, alors il reste seul avec elle pour s’assurer de sa survie. Un autre problème arrive : l’électricité coupe. Par chance, l’incubateur est doté d’une génératrice, mais celle-ci doit être rechargée manuellement et n’a une durée de vie que de trois minutes.

J’aime l’idée du réalisateur. Tout va bien au début de son film. Nolan et sa femme sont heureux de devenir parents. Après l’accouchement, les problèmes s’ajoutent un à un et Nolan doit y faire face s’il veut que sa petite fille reste en vie. Je crois cependant que le réalisateur a exagéré lorsqu’un tueur entre dans l’hôpital pour venir voler la seule nourriture qui restait au papa. Selon moi, ce passage est de trop puisque je trouve que Nolan a déjà assez d’opposants. D’ailleurs, je trouve qu’il aurait dû avoir un peu plus d’adjuvants. L’infirmière qui était censée l’aider est partie et le seul autre allié qu’il a est un chien secouriste. Par chance, ce chien lui sauvera la vie et celle de sa petite fille en allant chercher des personnes pour le sortir de là. Nolan doit, pendant quarante-huit heures, tourner la manivelle de la génératrice. Il ne peut pas dormir et il ne peut pas partir trop loin. Tout est contre lui. De plus, il doit s’occuper de changer la couche et le soluté de sa petite fille. Il trouve le chien lorsqu’il l’entend japper parce qu’il était coincé sous les débris un peu plus loin dans l’hôpital. Il portera compagnie à Nolan pour ensuite lui sauver la vie. Ce que je trouve dommage c’est que l’ouragan n’est que l’élément déclencheur du film et est délaissé pour mettre Nolan et sa petite fille de l’avant. Peut-être qu’ils ont manqué de budget, mais je crois que cela aurait été intéressant de montrer les conséquences sur le reste de la ville.

Je ne suis pas déçue des personnages. Habituellement Paul Walker détient des rôles plus imposants. Cette fois-ci, c’est différent. Avec son rôle, il peut montrer son côté plus sentimental. Nolan est un mari et un père aimant qui ferait tout pour rendre les personnes qu’il aime heureuses. Lorsqu’il parle à sa fille d’Abigail, on peut apercevoir tout l’amour qu’il ressentait pour cette dernière. De plus, on voit qu’il est un père aimant lorsqu’il met sa propre vie en danger pour sauver celle de sa fille. Malgré une courte présence dans l’histoire, Abigail est bien décrite à travers les yeux de l’homme qu’elle aime. Les deux parents avaient une très grande complicité et étaient très amoureux l’un de l’autre. Lorsque Nolan apprend que sa femme n’a pas survécu, il ne veut pas croire le médecin. Ce qui l’aide à passer au travers et ne pas s’effondrer c’est la présence de sa petite fille et le fait qu’il doit garder toute son énergie pour la garder en vie. Le seul défaut dans les personnages est le personnel soignant. Personne ne reste pour aider le père et normalement les infirmiers et docteurs sont formés pour ne jamais laisser personne derrière eux lors de force majeure.

Les lieux du tournage m’ont insatisfaits. Selon moi, lors d’un ouragan il y a plus de dommages qu’il y en avait dans le film. Heureusement pour le réalisateur, le huis clos était très bien réussi. N’ayant que quelques minutes pour bouger, le père ne pouvait pas aller loin, alors les lieux sont presque toujours les mêmes. Ils se résument à la chambre de la petite, la place où se trouve les solutés, là où le chien était pris, le couloir, le sous-sol, toit et l’extérieur de l’hôpital. Je déplore le fait que le réalisateur n’ait pas inclus une scène montrant l’ampleur des dégâts à travers la ville. Je crois que cela se justifierait soit par manque de budget ou par choix de rester centré sur l’histoire de la petite famille.

Pour la chronologie, je n’ai vraiment pas apprécié les retours en arrière montrant Abigail et Nolan lorsque ce dernier parlait à sa petite fille. Je trouve que cela coupait l’action du film et venait gâcher l’ambiance du thriller. De plus, l’action tarde à arriver. Il ne se passe presque rien pendant les trente premières minutes du film. C’est lorsque l’hôpital est évacué et que l’électricité manque que cela devient réellement intéressant.

Somme toute, Hours n’est pas un mauvais film. Au contraire, l’histoire est très émouvante. On peut y voir un père prêt à tout pour sauver son enfant. Le spectateur retient son souffle chaque fois qu’il doit faire face à quelque chose. Le point le plus fort de tout le film est le personnage de Nolan qui est extrêmement bien joué par l’incroyable Paul Walker.

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