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Seul au monde


Hier soir, c’était la soirée cinéma en famille. Chaque samedi, nous choisissons, ma famille et moi, un film à regarder. Hier, c’était Seul au monde (Cast Away) réalisé par Robert Zemeckis et mettant en vedette le grand Tom Hanks (le personnage principal de Forrest Gump). Ce film est sorti en deux mille, alors peut-être que la majorité d’entre vous l’avez déjà vu et savez comment ce film en émouvant. Si cela n’est pas le cas, lisez ce qui suit.

Tout d’abord, je vais vous faire un résumé de l’histoire. Chuck Nolan (Tom Hanks) travail pour FedEx. Il est appelé en urgence pour un vol le soir de Noël. L’avion s’écrase au milieu de l’océan Pacifique. Chuck est le seul à s’en sortir. Il devra être des plus inventifs pour survivre sur l’île déserte où il atterrit. Lors de l’écrasement, plusieurs boites FedEx ont sorties de l’avion et ont elles aussi atterri sur l’île. Ce qu’elles contiennent aidera beaucoup l’homme à s’en sortir vivant. Il se fera même un nouvel ami : Wilson, un ballon de volley-ball.

Parlons du personnage principal, Chuck Nolan. Il est amoureux d’une femme qui est aussi amoureuse de lui. Dans l’avion, lors de l’écrasement, il garde avec lui un médaillon qui sert aussi de montre. Celui-ci contient la photo de sa fiancée. Il garde ce médaillon tout au long de son périple. Lorsqu’il arrive sur l’île, il est seul. Il regarde autour de lui et il n’y a que l’eau. Il est pris. Il essaie de partir avec le bateau gonflable, mais il réalise qu’il ne sera jamais capable. Il se bâtit une « maison » dans une grotte sur l’île. Lorsqu’il décide enfin d’ouvrir les boites, il découvre Wilson. Il se porte un peu mieux, puisqu’il peut enfin parler à quelqu’un. Il découvre le feu, la chasse, comment se procurer de l’eau potable, comment faire un bateau, tout. Il vit sur cette île pendant quatre ans et il réussit à partir durant cette année avec son ami Wilson. Lorsque celui-ci sera emporté par les vagues, Chuck est anéanti. Il pleure pendant des heures sur son « bateau » de bois. Il est retrouvé par un bateau qui passe tout juste à côté de lui. Lorsqu’il revient dans son pays, il est très bien accueilli. Par contre, la seule personne qu’il voulait voir n’est pas là. Il apprend que sa fiancée s’est mariée et qu’elle a des enfants. Il décide tout de même d’aller la voir chez elle. Ils ont une discussion et concluent qu’ils doivent tous les deux s’oublier. Lorsqu’il était sur l’île, il ramassa plusieurs colis et il les ouvrit tous sauf un. Celui-ci n'était pas comment les autres. Il avait des ailes de dessiner sur le dessus. C’est la raison pour laquelle Chuck décide de ne pas l’ouvrir et de le garder pour la personne à qui il est destiné. On voit qu’il aimait réellement son travail et qu’il était fondamental pour lui de livrer le courrier aux personnes à qui il était destiné. C’était son travail, mais aussi sa passion.

Ce qui est particulier, c’est que l’endroit où se trouve Chuck est magnifique. Par contre, on dirait que l’on s’empêche d’apprécier complètement la beauté du paysage en raison de la condition du personnage. Puisque celui-ci nous transmet sa solitude, sa peine et sa douleur, le paysage devient soudainement moins beau. L’île est un grand adjuvant pour Chuck. Elle l’aide à survie en lui donnant de l’eau dans les noix de coco, du bois pour ses feux, des arbres pour faire de la corde et un abri pour les orages. Les colis sont aussi des adjuvants parce qu’ils contiennent des objets qui deviennent utiles : des patins, une robe et des cassettes. Les patins servent d’objet tranchant, la robe, avec son filet, sert de filet à pêche et les cassettes servent à titre de corde (le rouleau noir à l’intérieur). L’autre grand adjuvant est une moitié de toilette chimique. Celle-ci servira à la construction de son « bateau » et elle l’aidera à franchir la barrière de vagues normalement infranchissable.

J’ai adoré ce film. On s’attache à Chuck et on veut qu’il soit heureux. Une des raisons de son bonheur est son ami Wilson et je crois que c’est la première fois que je suis émue à cause d’un ballon. Le seul point négatif de ce film est que le début ressemble à une grande publicité pour FedEx. Je ne suis pas contre l’apparition de marque à l’écran, cela permet d’ancrer l’histoire au réel, mais cette fois, le nom de la compagnie est partout dans les images et dans les dialogues. Malgré cela, Seul au monde reste un film émouvant rattachant l’amour, la solitude, la volonté, le découragement, la douleur, la survie et la peur.

Je me souviens d’avoir vu ce film pour la première fois dans une classe de français au secondaire et je crois que si j’en ai l’occasion, je ferai certainement regarder ce film à mes futurs élèves. Peut-être que je leur ferai réaliser à quel point ils sont chanceux d’avoir ce qu’ils ont.

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